jeudi 29 octobre 2009

Société, quand tu nous tiens



"L'Homme est un animal social", Aristote.

Cette célèbre citation, vue et revue lors des cours de philosophie en Terminale est plus que jamais d'actualité, dans la société globale dans laquelle nous évoluons.

Mais, partant d'une espèce d'absurdité, cette hyperbole de l'homme vivant parmi les siens est devenue une telle évidence qu'on en oublie par moments de se questionner sur les relations que nous partageons avec nos semblables, la façon dont nous pouvons interagir sur notre environnement.

  • Accélération de la communication, grâce à internet et à la force de frappe de ce média : mal contrôlé, Internet peut rapidement devenir une arme de destruction virtuelle massive. Outil de propagande? Très certainement, tout dépend de la main qui maîtrise le réseau en back office.
Mark Zuckerberg avait-il pensé lors du lancement de Facebook en 2004 des conséquences et des dérives communautaires possibles? Les Facebookeurs se rendent-ils compte de la fenêtre qui est ouverte sur leur vie privée? A en croire l'exhibitionnisme de certains, la pudeur ne serait plus de ce monde...

  • Vie de couple, vie familiale, vie sociale : vies éphémères? La paix sociale existe mais qu'en est-il de la paix dans la sphère privée? Couples déchirés, familles décomposées, recomposées voire détruites, suicide sur le lieu de travail...sont des signes du malaise des sociétés post-modernes, a-t-on pu dire. C'est sans oublier que l'être humain est doté de cette faculté à être insatisfait éternellement, à en vouloir toujours plus: plus d'argent, plus d'amour, plus d'adrénaline, plus de pouvoir. Car de cette insatisfaction naît le plaisir, trésor éphémère que chacun cherche à se procurer, en se donnant des moyens plus ou moins louables pour l'obtenir.

Saint-Graal de l'être humain, la notion de plaisir est l'opium même de l'homme, en quête d'absolu, dans un monde démystifié sans doute, mais pragmatique, certainement.

1 commentaire:

  1. Nina, j'ai un seul reproche à faire à cet article: IL EST TROP COURT! mais on le prolongera en débattant là dessus. le plaisir, la recherche incessante et enivrante de ce plaisir, éphémère par définition, car une fois atteint, il est déjÀ obsolète et il nous faut autre chose... des doctrines de philosophes nous en parlent depuis des milénaires, ce n'est donc pas un phénomène nouveau. Mais nous somme trop occupés à chasser des chimères pour Être lucides sur ce que nous avons, et comprendre q il ne sert à rien de brûler tout à chaque fois que l'on poursuit cette maudite sensation d'exister...

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